Dossier "Le dynamisme des régions" : La Corse

Publié le par Jacques Casoni

La Corse est de loin la région la plus pauvre de France métropolitaine. Pourtant, c’est celle qui enregistre la plus forte progression démographique de la dernière décennie : + 1,7% d’insulaires en plus chaque année. Retraités pour la plupart, ils portent pour la première fois la population de l’île au-delà des 300 000 habitants mais contribuent à son vieillissement. Un insulaire sur quatre a plus de 60 ans.


Une économie basée essentiellement sur le tourisme et le BTP. Une industrie quasi absente. Le dynamisme régional est tout relatif mais il fait que la Corse, contrairement à la plupart des régions du Continent, résiste mieux à la crise. Elle n’est pas encore entrée en récession. Sa croissance, positive, est proche d’1% et montre son imperméabilité aux fluctuations internationales, notamment en raison d’une forte présence du secteur tertiaire. L’île de Beauté doit donc entamer de profonds changements pour combler ses handicaps, à commencer par la création d’un réseau routier acceptable. En Corse, les trajets s’expriment en durée et non pas en kilomètres. Ainsi, il faut deux heures et demie de voiture à un conseiller territorial bastiais pour se rendre l’Assemblée de Corse, siège des décisions régionales. Dirigée par l’UMP d’Ange Santini et Camille de Rocca-Serra elle est, avec l’Alsace, le dernier bastion de la droite avant les élections de mars.

 

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Publié dans La Croix

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